chapitre2

L'homme aux yeux en spirale

chapitre II

la vérité

Le lendemain , Claire se rendit devant la fontaine vers 7h30 mais il n'y avait personne .Elle revint à 15h30 mais il n'y avait toujours personne et puis elle se demanda si le rêve qu'elle avait fait n'était pas réel .Elle voulait en être sûre , elle alla donc dans une petite rue , tourna à gauche et à droite et arriva devant une sorte de palace, c'était la maison d'Estelle, petite fille brune aux yeux verts et avec un appareil dentaire, sa meilleure amie. Elle frappa, et attendit, mais personne ne vins lui ouvrir. Elle décida donc d'aller chez Alexandra. Alexandra avait les même cheveux que Marine et était sa meilleure amie. Elle suivie la rue tout droit puis tourna à droite entre les grands platanes de l'avenue qui commençait à bourgeonner dans ce début d'après midi sous un timide soleil. Elle arriva ensuite devant une maison plus petite que celle d'Estelle. Elle frappa mais là non plus personne n'ouvrit. Inquiète, elle se dirigea d'un pas pressé chez Sarah. Son amie de naissance était métis, et avait des cheveux bruns qui lui arrivait jusqu'aux fesses. Arrivée devant chez Sarah elle leva la tête pour constater que les volets étaient clos, ce qui paraissait bizarre de la part de la famille de Sarah puisque aucun n'était habitué à faire la sieste l'après midi. Mais encore plus bizarre que les volets fermés c'est le silence qui régnait dans le village et laissait penser que celui ci était désert. Claire décida donc d'aller voir chez Marine, c'était sa dernière chance , car si ils n'étaient pas chez Marine , c'est que son rêve était réel !Elle fit donc demi tour , repassa devant les immenses platanes , surexcitée par ce village sans vie,elle trébucha sur un caillou qu'elle n'avait pas vu. Elle baissa la tête et vit que sa cheville était en sang. Elle regarda autour d'elle et se rendit compte qu'elle était très loin de chez Marine.

«Que vais -je faire?»

Avec beaucoup de précautions elle se releva et se remit à marcher plus doucement qu'avant puisqu'elle courait.

Elle longea la rue près du mur des maisons. Elle arriva sur la place. Elle reconnu la fontaine qui ornait la place: elle était faite de pierres sculptées; le sommet de la fontaine était triangulaire et sur chacune des faces, des visages d'ange crachaient de l'eau par leur bouche .Malheureusement,en cette période de l'année l'eau était rare car les sources étaient asséchées.

Elle tourna sur sa droite et s'engagea dans la grande rue qui elle aussi était silencieuse. Même en passant devant chez le vieux Mathieu,ses gros et méchants chiens n'aboyait pas. Ils étaient pourtant toujours à l'affut du moindre bruit. Il faut dire que le vieux Mathieu ne les sortaient quasiment jamais, juste pour la chasse, chaque année à l'automne. Elle continua tout droit puis tourna à droite et passa devant chez Eveline, la voisine de Marine. Comme à leur habitude, chez Eveline, les lourds rideaux de tissus ocre foncé étaient tirés. Elle entendit la «musique» habituelle au son qui faisait penser à un bruit de marteau piqueur, qui provenait de chez David, l'employé de la Mairie, ce qui signifiait que lui au moins était là. David adorait écouter du «Métal Rock».

A côté de chez David,habitait une vieille dame (pas si vieille que ça en fait).Cette dame se nommait Mme Jolizieux,et elle avait l'habitude de jeter son eau par la fenêtre (avec laquelle elle avait lavé par terre,fait sa vaisselle ou même utilisée pour laver son linge) ce qui nettoyait la rue. Elle continua son chemin, passa devant la maison en construction qui était aussi leur quartier générale, elle descendit la rue, tourna à droite et entra dans la rue où habitait le monsieur fou avec ses animaux fous et sa femme folle. Elle évita de passer à côté de chez eux. Elle continua la rue et prit la suivante à gauche (désolé, c'est un peu compliqué tout ça). Elle arriva devant une maison quelle connaissait bien, la maison de Marine. Elle frappa et attendit. Au bout de 1minute et 35 secondes, quelqu'un vint lui ouvrir. C'était la maman de Marine. Elle pleurais.

-Pourquoi pleurez-vous?

-Rentre.

Claire rentra et vit ses parents, ceux de Alexandra, de Marine, de Sarah, et Estelle.

La mère de Marine prit la parole en premier. Elle fit assoir Claire sur un canapé de velours vert. Autour d'elle, tout les parents la regardaient. Elle aussi regardait le salon. Elle le connaissait bien. Les murs étaient tapissés en bleu mer. Deux canapés vert se regardais et entre eux se trouvais une table basse couleur turquoise. Toute la pièce était bleu et verte (bleu signalant la couleur porte bonheur du père de Marine et vert signalant la couleur porte bonheur de la mère de Marine) et sur la table basse était posé un vase rose contenant des tulipes (et finalement, rose la couleur porte bonheur de Marine) mais aujourd'hui, le rose ne lui auras pas porter bonheur!

-Que se passe t-il, madame Ratista? demanda Claire, surprise de voir ses parents pleurés.

-Eh bien ce matin, commença Mme Ratista, Je suis allée dans la chambre de Marine et... et... et..., désolé, je ne peux pas continuer!Bouuuh, bouuuh!!!

Mme Ratista s'en alla dans la cuisine.

-Mme Ratista, non, revenez!cria Claire et elle couru derrière Mme Ratista.

Elle arriva dans la cuisine et aperçu Mme Ratista qui pleurais dans l'évier.

-J'arrive Claire, retourne au salon.

Arriver au salon, elle se rassit sur un canapés et Mme Ratista arriva au salon en s'essuyant les yeux. -Donc oui, je suis entrée dans la chambre de Marine et son lit était défait et elle n'était pas dedans. Alors je l'ai appelé de partout puis dans le village, mais personne ne m'a répondu alors je me suis aventurée plus loin, hors du village et puis c'est vrai quoi, Marine, elle s'aventure jamais là-bas!s'écria la mère de Marine.

-Continuer madame Ratista, s'empressa de répondre Claire.

-Alors oui, j'ai cru qu'elle était chez toi, alors je suis aller voir, mais elle n'y était pas, et puis j'ai fait le tour du village, ensuite je l'ai appeler partout, je suis allée dans votre cabane de bambous (d'ailleurs vous devriez penser à l'agrandir, j'ai déchirée mon pantalon alors que je venais de l'acheter). C'est vrai que madame Ratista était coquette, dès qu'elle voyait un vêtement en vitrine (il n'y avait pas de magasin au village, il fallait aller en ville) quelque soit le prix, elle l'achetait.

-Alors j'ai continué d'avancer jusqu'à la maison soit disant «hanté». Je n'ai pas oser appeler et crier. Alors j'ai entendu la porte grincer, je me suis enfuie en oubliant Marine.

-DING, DONG!

Claire n'avait pas vu passer le temps, il était déjà 22h00, ça faisait trois heures qu'elle était chez Mme Ratista.

Sa mère aussi avait entendu la pendule sonner.

-Aller, Claire, c'est l'heure de te coucher, et en plus demain tu as école!

-Mais maman! Cria Claire, je ne peux pas aller à l'école demain alors que mes amies ont disparus!

-Vas-y quand même, l'école passe avant le reste! S'écria Mme Dlachère.

- Mais maman!

-Il n'y a pas de «mais» qui tienne, va te coucher!

Claire couru jusqu'à chez elle, entra dans sa chambre, pris sa chemise de nuit (en prenant le temps d'enlever ses vêtements de la journée), l'enfila en vitesse, alluma sa veilleuse, pris une feuille, un stylo et une pochette en plastic à rabats. Elle s'installa dans son lit et attendit. Environ 5 minutes après, sa mère arriva. Claire l'entendit se déshabiller, puis mettre son pyjama. 10 minutes après, elle se leva et alla embrasser sa fille.

-Bonne nuit, ma chérie!

-Bonne nuit maman!

Sa mère repartit et Claire se leva de son lit, alla se mettre sous la veilleuse, et commença à écrire. Elle écrivait son plan d'attaque. En voici le contenu :

1)après l'école, retourner à la maison sans se faire remarquer

2)récupérer une lampe torche

3)retourner à la maison hanté sans se faire voir

4)éviter de faire du bruit

5)essayer de rentrer à l'intérieur

6)se diriger

7)essayer de trouver les copines

8)selon leur sort, improviser

9)ressortir avec les filles

10)aller consoler les parents

P.S : penser à la gym que je pratique à l'école

Puis Claire mit ce papier dans sa poche de manteau, et alla se coucher.

Le lendemain, quand Claire se leva, sa mère était déjà partit partie travailler. Elle s'habilla vite fait bien fait et couru jusqu'à l'école. En chemin, elle rencontra Corentine, une de ses amies, qui allait chercher Hélène, une autre fille. Elle leur expliqua son problème, Corentine et Hélène décidèrent de venir avec elle.

Fin du deuxième chapitre